УДК 81.25
Ю.С. Панова, канд. филол. наук, доцент
aida.961@rambler.ru
Россия, Тула, ТулГУ
PARTICULARITES FONCTIONNELLE-SEMANTIQUE DES REPLIQUES INITIALES ET FINALES DU DIALOGUE
Résumé: cet article est consacré au problème de la sélection des caractéristiques fonctionnelles des répliques initiales et finales du dialogue. L'auteur de l'article décrit en detail le commencement et l’achèvement du dialogue selon des principes pragmatiques et sémantiques. L’objet d’étude – un dialogue. L'objectif - d'identifier et d'analyser les caractéristiques du commencement et de l’achèvement du dialogue, compte tenu des composants fonctionnels et sémantiques. Selon l'emplacement des indices initiaux ou finaux du dialogue, ils ont un rôle actif ou neutre par rapport au début ou à la fin de la nouvelle. On donne la valeur singulière à l'achèvement du dialogue. La réplique finale de l'achèvement du dialogue joue le rôle actif, si cette réplique représente encore et la fin de la nouvelle, c'est-à-dire possède à la fois deux charges, en portant «l'effet de l'éclat».
Mots-clés: un dialogue, une réplique initiale, une réplique finale, une fonction neutre, une fonction active, le commencement du dialogue, l'achèvement du dialogue, l'organisation compositionnelle.
On distingue la réplique initiale et la réplique finale selon l'organisation compositionnelle du dialogue. On peut marquer une réplique comme tout ce que l’on dit le premier entité.entre des mêmes répliques du deuxième entité.
La réplique initiale – c’est un tout dicton d’un des participant à la conversation. [1,10].Elle commence le texte dialogique, elle est limitée au cours d'un discours du partenaire de la communication. La réplique initiale se représente la première phrase du dialogue. Elle exprime l’intention communicative définitive et a n'importe quel but illokutif, c’est à dire le but de la question, de la réponse, de l’assurance, de la mise en garde, de la critique etc. [1,10].
La réplique finale du dialogue se représente la touche finale qui achève le dialogue thématiquement et structurellement. La réplique finale est une déclaration distincte d’un des participants à la conversation. Elle ferme le texte dialogique et se représente l’achèvement du texte. Elle réalise un des buts illokutifs de l’expéditeur du message (pas toujours elle fait voir des faits de la conclusion du dialogue).
On peut voir un cas intéressant dans le dialogue de la nouvelle d’André Morois «Le testament»:
-Eh bien? demanda-t-elle. Que dis-tu de ces gens-là? … (1)
- Bernin me plaît, dit Gaston, il est bourru, trop con¬tent de lui, mais je le crois authentiquement bon... Elle est assez bizarre. (2)
- Comment? dit-il. Tu as déjà posé la question à Maît¬re Passaga? (4)
-Oh! par hasard, dit Valentine. (5)
La première phrase de ce dialogue est le stimulus (1). Cette réplique caractérise la modalité de l’intérêt, l’intention de la demande d'informations. Elle se représente l’interrogatif.
Dans la première phrase il y a une note de l'auteur avec le verbe neuter «demander». Tel verbe montre le principe de la récusation de l’auteur.
La première phrase n’est pas ici au commencement de la nouvelle même. Cette phrase se trouve après quelque récit de l'auteur. C’est pourquoi nous appelons sous certaines conditions la fonction de cette phrase neutre vers le début de la nouvelle même.
La réplique finale (5) du dialogue se représente la réponse informative et contient l’interjection exclamative «Oh!». C’est l’informatif. Elle éprouve l’étonnamment et se représente l’intention de la self-défense exprimée par les mots «par hazard».
De ce qui précède, il convient que la réplique finale ici se représente la touche finale qui achève le dialogue thématiquement et structurellement. Telle réplique ferme le dialogue et la nouvelle en même temps. C’est pourquoi nous appelons sous certaines conditions la fonction de cette phrase active vers le début de la nouvelle même. Ici il y a une note de l'auteur avec le verbe neutre «dire». Tel verbe montre aussi le principe de la récusation de l’auteur.
Dans les nouvelles d’André Morois la réplique finale comme l’achèvement du dialogue et de la nouvelle en même temps et la narration courte de l’auteur après la réplique finale du dialogue "tourne" le sujet du dialogue à un nouveau lit. La réplique finale est limitée dans le temps et l'espace. Ils se représentent «l'effet de l'éclat». C'est le tournant inattendu du sujet. André Morois finit souvent ses nouvelles par le détail concret en étonnant le lecteur comme par exemple dans les nouvelles : «Le testament», «Naissance d’un maître», «La foire de Neuilly» etc. La réplique finale «reste en l'air» et oblige le lecteur à réfléchir.
L’exemple suivant de la nouvelle «Thanatos palace hôtel» fait voir une autre fonction de la phrase initiale:
Combien, Steel? demanda Jean Monnier. (1)
59, répondit une des douze dactylographes. (2)
Les cliquetis de leurs machines esquissaient un rythme de jazz. Par la fenêtre, on apercevait les immeubles géants de Manhattan. Les téléphones ronflaient et les rubans de papier, en se déroulant emplissaient le bureau, avec une incroyable rapidité, de leurs sinistres serpentins couverts de lettres et de chiffres.
Combien, Steel? dit encore Jean Monnier. (3)
59, répondit Gertrude Owen. (4)
Ce dialogue commence la nouvelle. C’est pourquoi la phrase initiale accomplit la fonction active vers le début de la nouvelle même. L’auteur introduit le personnage principal. Le lecteur apprend le prénom et le nom du protagoniste. La phrase initiale est l’interrogatif. Ce dialogue n’est pas complet, parce que après la narration courte de l’auteur il y a de nouveau un dialogue, mais les participants sont autres. C’est le noyau du dialogue et il n’y a pas d’achèvement du dialogue.
Le dialogue suivant de la nouvelle «Bonsoir, chérie» est complet:
- Оù vas-tu, Antoi¬ne ? dit Fran¬çoise Quesnay à son mari. (1)
- Je vais jusqu'à la poste, pour faire recommander cette lettre et pour promener Mowgli... La pluie a cessé; le ciel se découvre au-dessus de Men¬ton: ça va s'arranger. (2)
Ce dialogue comprend le commencement, le noyau et l’achèvement. La phrase initiale commence aussi la nouvelle, c’est pourquoi accomplit la fonction active vers le début de la nouvelle même. C’est l’interrogatif.
La phrase initiale accomplit la fonction de l’introduction du personnage. La note de l'auteur introduit aussi le personnage. Cette note comprend de nouveau le verbe neutre «dire». Comme était mentionné ci-dessus, tel verbe montre le principe de la récusation de l’auteur.
La réplique finale (3) du dialogue n’achève la nouvelle. La phrase finale est l’informatif. Après la réplique finale il y a une narration courte de l’auteur qui se représente «l'effet de l'éclat». La réplique finale accomplit la fonction neutre.
- … Arrêtez un instant, Antoine, je suis tout essoufflée. (1)
- C’est que vous avez parlé en montant la côte. (2)
- Touchez mon coeur, Antoine … Il bat à se rompre… Tenez … passez mon mouchoir sur vos lèvres... Les femmes sont terribles; elles découvrent tout de suite une trace de rouge … Non, pas votre mouchoir voyons! Ça se verrait … Si vous étiez un mari moins exemplaire, vous sauriez cela depuis longtemps… Et puis époussetez votre épaule gauche; je vous ai peut-être laissé un peu de poudre … Bien … Nous voici dignes de reparaître à la lumière. (3)
Quelques instants plus tard, les visiteurs partirent et les deux femmes se firent des adieux tendres.
La phrase initiale-l'impulsion vers l'action se présente dans l’exemple de la nouvelle «Les violettes du mercredi»:
- Oh, Jenny, restez!
Cette réplique commence la nouvelle même et accomplit la fonction active. C’est le directif. Puis il y a une narration courte de l’auteur qui caractérise le protagoniste et la ligne de sujet. La phrase initiale ne comprend pas de la note d’auteur. Mais elle a la function de l’introducton du personnage. L’auteur place le lecteur à la situation de sujet à la fois. Il est nécessaire de faire attention à la réplique finale:
Un silence passa, puis Bertrand Schmitt dit:
Il y aura toujours du romanesque au monde pour ceux qui en sont dignes.
La réplique finale finit le dialogue et la nouvelle en même temps. Elle accomplit la fonction active. C’est l’informatif. Le verbe neutre «dire» témoigne toujours du principe de la récusation de l’auteur. Le noyau neutre du dialogue passe à la réplique finale active. Comme toujours cette réplique finale "tourne" le sujet du dialogue à un nouveau lit, «reste en l'air» et oblige le lecteur à réfléchir.
La phrase initiale-l’informatif commence aussi l’exemple du dialogue de la nouvelle «Les fourmis»:
Elles ne donnent aucune peine, dit le vendeur.
Dans ce cas la phrase initiale ne commence pas la nouvelle même. C’est pourquoi la premiere replique accomplit la fonction neutre. Cette phrase réalise la fonction de l'animation du dialogue littéraire qui introduit le lecteur aux conditions réelles du sujet.
Cependant, la réplique finale de l’exemple suivant de la même nouvelle accomplit la fonction neutre:
- Regardez, chéri, dit-elle avec l'ardeur enfantine qu'il aimait (elle le savait)... Vous voyez cette fourmi géante? C'est la Reine... Les ouvrières la servent... Je les nourris moi-même... Et le croiriez-vous, chéri? Une goutte de miel par mois leur suffit... N'est-ce pas poétique? (1)
La phrase finale se représente l’interrogatif. C’est la réplique-monologue. Elle comprend 8 marches de parole. La marche de parole finale est la question rhétorique. Elle ne prédit rien d’extraordinaire. C’est la fin de la nouvelle qui prend ce rôle. A l’aide de la narration courte de l’auteur, il nous montre l’anthitèse entre la replique finale neutre et la narration d’auteur active:
Au bout de huit jours, son amant et son mari furent tous deux las de la fourmilière. Elle la cacha sur la cheminée de sa chambre, derrière la glace. A la fin du mois, elle oublia la goutte de miel. Les fourmis moururent de faim, lentement. Elles gardèrent, jusqu'au bout un peu de miel pour la Reine, qui mourut la dernière.
La même anthitèse entre le noyau et la phrase finale du dialogue nous voyons dans la nouvelle «Naissance d’un maître»:
Il fut pris d’une crise de rire inextinguible. Le peintre fronça le sourcil et, comme des hoquets convulsifs secouaient l’autre, dit brusquement:
- Imbécile! (1)
- Imbécile? cria le romancier furieux. Quand je viens de réussir la plus belle charge que depuis Bixiou…(2)
Le peintre parcourut des yeux avec la force que donne la certitude:
- Oui, Glaise, tu es un imbécile. Il y a quelque chose dans cette peinture… (3)
Le romancier contempla son ami avec stupeur.
Celle-là est forte! hurla-t-il. Douche, souviens-toi. Qui t’a suggéré cette manière nouvelle? (4)
Alors Pierre Douche prit un temps, et, tirant de sa pipe une énorme bouffée:
- As-tu jamais, dit-il, regardé un fleuve? (5)
La réplique finale (5) finit la nouvelle et accomplit la fonction active et se représente l’anthitèse envers le noyau du dialogue. Le repliques pareilles il y a dans les nouvelles «Tu es une grande artiste», «Le retour du prisonnier» etc:
- Chère Odette! dit-il.
Cette réplique finale est l’expressif comme la suivante:
Et je l’aime tant!
Toutes ces phrases finales font voir l’anthitèse envers le noyau du dualogue comme cet exemple de la nouvelle «La pèlerine»:
Vous connaissez ma femme? dit-il.
D'après les résultats de l'analyse des dialogues, il semble possible d'affirmer qu'en fonction de la situation de la réplique finale de l'achèvement du dialogue, elle joue le rôle actif ou neutre par rapport à la fin de la nouvelle. L'auteur donne à une telle partie sémantique du dialogue comme à l'achèvement la valeur singulière. La réplique finale se représente un intérêt singulière. La réplique finale de l'achèvement du dialogue joue le rôle actif, si cette réplique représente encore et la fin de la nouvelle, c'est-à-dire possède à la fois deux charges, en portant «l'effet de l'éclat» : «Le testament», «La rentrée», «L’escale», «La foire de Neuilly», «Naissance d’un maître» etc.
Dans d'autres cas la réplique finale du dialogue a le rôle neutre par rapport à la fin de la nouvelle. C'est-à-dire, la réplique finale du dialogue ne finit pas la nouvelle, elle est suivie par la narration de l'auteur, qui représente aussi «l'effet de l'éclat» comme par exemple, dans les nouvelles «Bonsoir, chérie», «Les fourmis».
Bibliographies principales
1. Бобырева Е.В. Семантика и прагматика инициальных и финальных реплик диалога: автореферат канд. дис. … филол. наук. Волгоград, 1996. с.21.
2. Maurois André. Les roses de septembre. Книга для студентов пед. институтов на французском языке. Ленинград, Просвещение. 1977.
FUNCTIONAL-SEMANTIC CHARACTERISTICS OF INITIAL AND FINAL LINES OF A DIALOGUE
Abstract
This article concentrates on the problem of identifying functional and semantic peculiarities of initial and final lines of a dialogue. The author of the article describes in detail the beginning and the end of dialogues from the point of view of semantic and pragmatic principles. The object of research is dialogue. The aim is to identify and analyze features of the beginning and the conclusion of a dialogue in the light of functional and semantic components. Depending on the location of initial or final lines of the dialogue, they acquire an active or neutral role in relation to the beginning or the end of the novel itself. A special attention is paid by the author to such a meaningful part of a dialogue as a conclusion. The final line of the conclusion of a dialogue plays an active role if this line is also the ending of a novel itself, thus, it has two loads at the same time, carrying in itself “the flash effect".
Key words: dialogue, initial line, final line, neutral function, active function, initiation of the dialogue, end of the dialogue, compositional structure.
Yuliya Sergeevna Panova, Ph.D. in Philology, Associate Professor, Tula State University, Tula, Russia
Секция "Лингвистика". Ю.С. Панова (Тула)
Moderators: Elena Zelenina, Irina Tivyaeva
Re: Секция "Лингвистика". Ю.С. Панова (Тула)
Здравствуйте, мы перевели вашу статью. Она интересна с точки зрения структуры диалога. Я занимаюсь той же проблемой в исследованиях. Скажите,пожалуйста, по какому критерию Вы отбирали инициальные реплики диалогов в художественных произведениях?
Re: Секция "Лингвистика". Ю.С. Панова (Тула)
Добрый день. Спасибо большое за ваш вопрос. В соответствии с композиционной организацией диалога выделяют инициальную и финальную реплику. Подробнее см. Бобырева Е.В. Семантика и прагматика инициальных и финальных реплик. Волгоград. 1996. В художественных произведениях инициальная реплика диалога - это любое высказывание одного участника процесса общения, открывающее диалогический текст, ограниченное одним речевым ходом, представляющее собой зачин. Такая реплика может быть либо в начале произведения, либо следовать за повествованием автора.